La revue “Environmental Research” a publié le 11 septembre 2021 un article traitant de “la diffusion du SARS-CoV-2 au sein des zones hospitalières”. Les résultats de cet article ont été collectés suite à la mise en place de méthodes expérimentales effectuées entre le 11 novembre et le 15 décembre 2020 à l’hôpital universitaire de Son Espases, le principal hôpital public de l’île de Majorque.
Revue à comité de lecture, cette revue publie des informations nouvelles et de haute qualité sur des problèmes anthropiques d’importance et d’applicabilité mondiales dans un large éventail de disciplines environnementales, et démontrant une application environnementale dans le contexte du monde réel.
L’article débute par un état des lieux de la situation sanitaire actuelle.
Plus d'un an après le 30 janvier 2020, date à laquelle l'OMS a déclaré l'épidémie de COVID-19 comme une urgence de santé publique de portée internationale, la pandémie n'a toujours pas été maîtrisée.
La vaccination a considérablement amélioré la limitation de la propagation du virus dans la population générale dans les pays où elle a été largement mise en œuvre.
Que ce soit dans les pays où la population est fortement ou faiblement vaccinée, les hôpitaux sont en première ligne dans le traitement de cette maladie où le SRAS-CoV-2 est diffusée par des patients infectés en quête de traitement.
Les espaces intérieurs peuvent présenter des flux extrêmement complexes en raison des systèmes de ventilation et des effets des flux thermiques.
Les conclusions de cet article indiquent que les résultats montrent que le plus grand risque d’infection nosocomiale peut également survenir dans les zones hospitalières non directement exposées à l’air expiré des patients infectés.
L’article suggère que :
Les hôpitaux doivent évaluer les systèmes de ventilation de toutes les unités pour minimiser une éventuelle contagion et, surtout, une surveillance directe du SRAS-CoV-2 dans l'air doit être effectuée pour prévenir les expositions virales inattendues.
Dans ce contexte les capteurs de particules revêtent toute leur importance d’où la nécessité de surveiller en temps réel le taux de CO2, les particules, les composés volatils, les autres virus et bactéries dans l’air.
Cette surveillance particulaire continue et en temps réel permettra aux hôpitaux de prendre des mesures adéquates concernant leur système de ventilation en vue de diminuer considérablement les risques d’infection.