Une étude scientifique révèle qu’un purificateur d’air limite la propagation du Covid-19 à l’hôpital

Une étude inédite publiée à la fin du mois de septembre 2021 par la prestigieuse revue britannique « Nature » révèle l’intérêt des purificateurs d’air au sein des services Covid-19 des hôpitaux.

Depuis le début de la crise sanitaire liée à la Covid-19, les purificateurs d’air intéressent à la fois les professionnels de santé et également le grand public.

Ces appareils ont vocation à être utilisés dans le cadre de la lutte contre les contaminations au Sars-CoV-2.

 Cette étude inédite conclut que ces appareils “pourraient être utilisés pour réduire le risque pour les patients et le personnel médical de contracter le Sars-CoV-2 dans les hôpitaux”, explique la revue Nature.

La revue explique que l’utilisation des équipements de protection comme des gestes barrières n’empêcheraient pas la création des clusters en milieu hospitalier causés par la présence de particules de coronavirus présentes dans l’air.

Ces mêmes appareils avaient démontré une efficacité dans le cadre de précédentes expérimentations en milieu contrôlé, “mais il est important de savoir si ces purificateurs sont efficaces [en situation réelle] ou s’ils procurent simplement un faux sentiment de sécurité”, indique la revue Nature.

Le purificateur d'air "AirEolia" installé au sein du service de l'Hôpital de la Timone, à Marseille. Crédits Photos @Eolia

Mise en place d’une expérimentation en situation réelle

Les chercheurs britanniques ont ainsi décidé de positionner des filtres à air de très haute efficacité (Hepa) au sein de l’hôpital de Cambridge. Ils ont ainsi procédé à une comparaison de la la détection de pathogènes durant cinq jours avant leur installation et dans les cinq jours suivants leur mise en route.

Le 22 septembre, les résultats indiquent qu’aucune particule de Sars-Cov-2 n’a été détectée pendant le fonctionnement des purificateurs.

Dans le même temps, le nombre d’autres pathogènes aéroportés a chuté de 48 à 2 seulement.

Parallèlement les résultats ont démontré qu’aucune particule de coronavirus n’était détectable dans l’unité des soins intensifs, que ce soit avec ou sans purificateur d’air. La revue explique ce fait par une éventuelle réplication virale plus lente à des stades plus avancés de la maladie.

Informations extraites de l’article du « Courrier international », publié le 07/10.

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